Portage salarial ou micro–entreprise ? Des clés pour choisir

Pour le futur porteur de projet ces deux identités sont simples et rapides à mettre en œuvre mais diffèrent considérablement dans leurs fonctionnements.

La première chose à prendre en compte est le type d’activité.
Dans le portage salarial, seules les activités en lien avec les prestations de services peuvent être prises en compte.
Toutes les autres activités peuvent être représentées dans la micro-entreprise.

Le portage salarial ?


Le portage salarial, permet d’exercer une activité indépendante, tout en ayant le statut de salarié, il est adapté uniquement aux activités de prestations de services (services à la personne, activités de bien être, certains métiers de l’artisanat…)

Le contexte professionnel du portage salarial prend en compte 3 parties ayant un engagement contractuel :

Le porté (salarié), qui signe un contrat d’embauche avec la société de portage

Le client, qui signe un contrat de prestation de service avec la société de portage

La société de portage qui embauche le porté et qui fait la jonction entre le salarié indépendant et son client.

L’entrepreneur indépendant, sous contrat en tant que « salarié » de la structure de portage salarial désigne ainsi,  celle-ci comme administrateur de la facturation de ses clients.

Dans ce contexte, le professionnel « salarié », est imposable sur l’impôt sur le revenu, il fait partie du régime général de la sécurité sociale et il bénéficie des droits à l’assurance chômage.
Cette option est intéressante dans le cadre d’une activité avec peu de visibilité au départ.

La micro-entreprise 

La micro entreprise à la particularité d’avoir une gestion fiscale simplifié avec des cotisations sociales calculées sur le montant du chiffre d’affaire déclaré mensuellement ou trimestriellement par l’entreprise.
Le montant du CA est plafonné en fonction du secteur d’activité :

– 70 000 € HT activité de services, professions libérales, artisanat.

– 170 000 € HT activité d’hébergement, de commerce.

La comptabilité et peu contraignante puisqu’il s’agira uniquement de tenir un livre de recettes et de dépenses. La TVA est exclue.

Le régime d’affilié social de l’entrepreneur correspond à celui d’un travailleur indépendant, sous le régime micro-social simplifié.

Sous le statut de la micro-entreprise, à la différence du portage salarial,  l’entrepreneur augmente ses revenus en ayant des cotisations moins importantes et évite les frais de gestion du portage (en moyenne 10% du CA).

Sous cette identité,l’entrepreneur ne peut prétendre à l’ouverture de droits à l’assurance chômage.