L’entreprise est crée, mais ce n’est pas fini !

A l’issu de la création d’une entreprise, période au cours de laquelle se prennent de nombreuses décisions, il faut encore procéder à un certain nombre de démarches.
Certaines aisées et d’autres impliquant des choix importants.  

Ainsi vous pourrez mettre en route en toute tranquillité l’entreprise et vous consacrez à votre activité.

Dans ce dossier nous vous présentons l’essentiel de ces formalités.

Ouvrir un compte bancaire professionnel

Cette opération est importante. Il faut savoir,  tout d’abord que si l’entreprise est commerciale et que des apports en numéraire ont été faits pour constituer le capital social,il faudra les débloquer grâce au Kbis afin que cet argent puisse être disponible sur le compte de l’entreprise et utilisé pour régler des dépenses.

Si l’entreprise est une EIRL, il faut ouvrir un compte bancaire professionnel à son nom mais dans tous les cas il est toujours préférable d’ouvrir un compte différent du compte personnel. Les comptes seront plus clairs et l’administration fiscale y est très favorable voire impose cette différenciation.

Ensuite il faut s’assurer sur le document reçu de l’administration fiscale que les informations fiscales, c’est à dire le type d’imposition, le régime d’imposition et tous les renseignements qui concernent la TVA ont bien été pris en compte.

Souscrire à une assurance professionnelle

Procéder à la souscription des assurances qui s’avèrent indispensables en fonction de l’activité de l’entreprise et au moins toujours une assurance responsabilité civile professionnelle ou une assurance multi-risques professionnelle et dans le bâtiment la garantie décennale.

Choix de la caisse de retraite

Ne pas oublier de choisir une caisse de retraite et une assurance complémentaire.

Si des salariés sont présents dans l’entreprise il faudra en plus une assurance complémentaire santé dès l’embauche du premier salarié.

Le suivi et la gestion de sa comptabilité

Mettre en place la comptabilité et surtout la facturation en choisissant un logiciel.
Si un expert-comptable a été choisi, il assumera ce travail et conseillera l’adhésion à un centre de gestion agréé.
Si au contraire le chef d’entreprise décide d’assumer la tenue de la comptabilité, il faut avoir conscience des avantages et inconvénients.

Les avantages d’une comptabilité interne

Une économie substantielle puisqu’il n’y aura pas d’honoraires pour l’expert-comptable. En effet, au début quand l’activité est encore fragile cette option peut être intéressante. Sauf si l’entrepreneur est compétent, il devra suivre une formation qui ne sera pas gratuite et acquérir un logiciel coûteux lui aussi.

Autre avantage, la possibilité d’avoir une comptabilité au jour le jour à condition d’enregistrer les écritures chaque jour.
La gestion des comptes clients et fournisseurs sera suivie de très près et permettra d’éviter tout retard de paiement et donc de trésorerie difficile.

Le suivi régulier de la trésorerie permet de débuter l’activité en veillant à l’équilibre financier. Une comptabilité bien tenue et bien analysée concourt à la réussite de l’entreprise.

Les inconvénients d’une comptabilité interne :

Il faut consacrer du temps à ce travail. Ce temps variera en fonction de l’entreprise, de sa taille, de son activité, de l’habitude de l’entrepreneur, et de la quantité de documents émis et reçus. 

L’absence de véritable professionnalisme, ce qui en cas de mauvaise tenue peut générer des problèmes avec l’administration fiscale. Il peut donc être judicieux de demander un contrôle auprès d’un cabinet d’expert-comptable.

Il faudra donc que l’entrepreneur assume aussi la fiscalité, c’est-à-dire la déclaration de TVA, la  déclaration d’impôts, la cotisation foncière des entreprises… Ceci implique de bien connaître les derniers aménagements fiscaux ce qui nécessite temps et compétence.