Eh oui, même les patrons peuvent se former !!

Communément les chefs d’entreprise envoient leurs salariés en formation, prônant bien souvent l’importance de se tenir au courant des dernières évolutions de leur métier.

Mais lorsqu’il s’agit d’eux, ils n’ont pas le temps, pas vraiment besoin et ils repoussent le passage à l’acte.Eh pourtant ! 

Le métier de dirigeant d’entreprise est compliqué !!

Ils doivent être compétents dans de multiples domaines. Du management à la technique, du marché aux domaines juridique, fiscal et social, de la finance au droit du travail, que de matières en perpétuelle évolution. Autant de raisons de se former.

Tous les statuts de chef d’entreprise ouvrent le droit à la formation. Toutefois, il faut bien déterminer les besoins prioritaires avant de choisir. Et au préalable rechercher les aides et les financements proposés.

Les questions à se poser pour bien choisir sa formation

De  nombreux organismes proposent  des formations de durée et contenus différents.
Ce qui offre de larges choix. Quelles sont les bonnes questions à se poser ?

  • Il est judicieux de bien déterminer les besoins et de les classer par ordre d’importance au vue des différentes tâches du patron.
  • Il est nécessaire d’estimer ses propres connaissances dans le domaine préalablement sélectionné.
  • Il faut déterminer de quelle durée de formation, le chef d’entreprise peut disposer sans pénaliser son travail
  • Il sera bonde vérifier que l’organisation de la formation au niveau de la périodicité correspond aux disponibilités du patron
  • S’assurer que le lieu de la formation est pratique pour la personne concernée
  • Prendre connaissance du coût de ladite formation et faire des comparaisons.

Quels sont les centres de formation ?

Les principales structures qui proposent des formations sont :

  • Les chambres des métiers et de l’artisanat,
  • Les chambres de commerce et d’industrie,
  • Les organismes de formation professionnelle,
  • Les universités et les écoles de commerce.

Nous vous en citons ci-après quelques-uns :  

Le financement des formations

Les dirigeants qui bénéficient du statut de travailleur non salarié (TNS), contribuent aux formations en cotisant à un organisme collecteur.
Les cotisations sont mutualisées et reversées par le fonds d’assurances formation (FAF).

Le code « nomenclature d’activités françaises »(NAF) communiqué par l’INSEE lors de l’inscription est composé de quatre chiffres et d’une lettre.  Il permet de déterminer entre autres la convention collective applicable, mais aussi les fonds d’assurance formation qui peuvent être :

  • Le FIFPL pour les travailleurs indépendants exerçant une activité libérale ;
  • L’Agefice pour les dirigeants non-salariés du commerce, de l’industrie et des services ;
  • Le FAFCEA pour les artisans non-salariés.
  • BPI France un site qui lance une plateforme en ligne de formation

Les aides et subventions pour le financement

Tous les artisans, commerçants et professions libérales peuvent avoir un crédit d’impôts.
Mais en revanche, les micro-entreprises en sont exclues.

De plus certaines régions apportent une aide représentant une partie du coût de la formation.
Il faut donc se renseigner auprès de votre conseil régional d afin de savoir si vous pouvez accéder à ces aides.

Il serait regrettable de vous priver de formation.

En effet, même si elles représentent un coût, elles peuvent vous permettre, grâce aux échanges avec d’autres dirigeants dont les problèmes et soucis sont similaires aux vôtres de prendre de la distance et pourquoi pas vous aider à prendre de bonnes décisions qui seront à terme une source de revenus.